LES PROJETs - MESURE et acquisition
un thermomètre haute temperature
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La mesure faite par thermocouple
Pour la mesure des hautes températures de 0 à 1200 °C...

OBJECTIF :

Si comme moi, vous êtes confronté à ce type de mesure.
Dans le cadre de mon activité professionnel, je suis amené à réaliser des mesures de températures de l'ordre de 100 à 400°C.
Je disposes pour ce faire d'un thermomètre mécanique.
Le temps de réaction est tels, que j'ai réchauffé tout le quartier avant d'obtenir une mesure fiable et stabilisée

 

UN PEU DE THÉORIE :

Sans rentrer dans un cours de combustion stoechiométrique...

Pour qu'une combustion soit la plus complète possible, suivant le diagramme d'Ostwald, chaque combustible dispose de son CO² type et de l'excèdent d'air (O²).

Un exemple simple, le bois :
Pour pousser, une plante absorbe le CO², stock le carbone, rejette de l'oxygène (O²).
Nous appelons ce phénomène la photosynthèse.
Si je brûle le bois, je vais avoir besoin d'oxygène (O²), réaliser une oxydation avec le carbone, rejeter du CO² dans l'atmosphère.
Il est bien évident que je ne pourrais pas produire plus de CO² lors de cette combustion que la plante n'en a absorbé lors de sa croissance.
Si ce n'est que je n'utilises pas d'oxygène pure, mais de l'air ambiant.

C'est identique pour les autre combustibles.

Très bien, la chaudière ne pollue pas...
Par contre, elle réchauffe très bien les oiseaux par la cheminée.
Si la combustion est correcte, encore faut-il que la chaudière assimile d'énergie qui lui est appliquée.
Deux possibilités sont envisageables :
La puissance injectée est trop importante, gicleur fuel trop gros, débit gaz trop important...
Donc, l'excèdent d'air est trop important...
Un thermomètre de fumée est nécessaire à cette mesure.

Inversement, si l'air est insuffisant, tout le monde a déjà suivi un bon vieux diesel dans la cote...
Pas cool aux accélérations. Bouf ! Gros nuage de fumée...

Bref, le mélange combustible, comburant doit être le plus précis possible.
Pour ce faire, sur nos véhicules, nous disposons d'une sonde lambda, ou sonde à oxygène qui va mesurer l'excèdent d'air.
Pour votre chaudière, sans valise de combustion, je vais utiliser une pompe à smoke test.
Je vais aspirer, une partie des gaz de combustions et leurs faire traverser un papier type buvard.
Les suies vont s'y déposer et j'en déduirais un indice Bacharach qui va de 0 pour le blanc à 9 pour tout noir.
Je vais en déduire un manque d'air...
Phénomène inverse, mon thermomètre de fumées va me dire si la puissance injectée dans ma marmite est cohérente.

 

DANS LA PRATIQUE :

Pour une chaudière traditionnelle, je dois obtenir :

Un indice Bacharach à 0, sans fumée, sans suie...
Une température de fumée de l'ordre de 160 à 200°C.

Pour ceux qui souhaiterait plus de détails, c'est ICI.

 

PRINCIPE DE MESURE :

Pour des mesures inférieurs à 100°C, nous disposons de plusieurs capteurs :

LM35, convertisseur analogique, il nous reporte une valeur de tension proportionnelle à la température.
2 version : CZ de -20 à 110°C et DZ de 0 à 100°C...

Dallas 18B20, en OneWire, il est même possible d'en chaîner plusieurs sur une seule ligne...

Oui, mais pour mesurer des températures supérieurs !!!
Il existe les thermocouples.

 

 

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© 02/10/2013 - Dernière modification : 21/08/2017 - F4CVM / Pascal